Contribution
didactique à l’analyse de la situation politique
(Session du
conseil national du FFS, tenue le 2,3 janvier 2014).
Par le
camarade militant membre du conseil national:
Belkacem (said)
Mellikeche
EXSTRAITS:
Cher(e)s
camarad(e)s :
(…)Un certain THOMAS PAINE a dit : « Laissez-les
m'appeler rebelle. Acceptez-le. Cela ne me dérange absolument pas. Mais je
souffrirais tous les maux de l'enfer si je devais prostituer mon âme ... ».
Alors pour moi aussi, je soufflerai aussi tous les mots de feu et de fer pour être des hommes là où, les (…)
prostituées politiques, considèrent que y’a pas d'hommes, qu’un seul ; un messie
(pas celui du Football mais autres comme celui de religion).La déraison est
provocante et la méchanceté est notre lot quotidien. Les imbéciles occupent
des postes de choix, les hommes de raison des postes insignifiants et
l'humanité est généralement trop bien ; malheureuse. (…)
c’est ce que nous faisant et feront qui donnera un sens à ce que nous avons
toujours à faire dans notre vie. Comme disait
Berthold Brecht : « Ce qui lutte ne
sont pas sure de gagner mais ceux qui ne lutte pas ont déjà perdu. »
Cher(e)s
camarad(e)s :
Aujourd'hui tout est complexe au point d'en être
incompréhensible. (…). La détresse et le désespoir
débouchent sur le morbide, et une odeur de mort plane sur la nation. Nous
vivons dans un monde où l'information sous toutes ses formes dévoile
quotidiennement l'hypocrisie et les contradictions de notre société, ainsi que l'échec
évident dans presque tous les secteurs de la vie sociale et politique. En
économie y a pas de politique économique, mais, si je me permets de le résumer ;
il y a une dominante économie du politique ; au sens figuré comme au sens
réel. Au sens réel c’est l’économie qui n’adhère pas aux règles économiques,
mais ; elle adhère et subit les tractations et les marchandisations
politiques et surtout électoralistes. Cela est du à la dominance des valeurs de
la rente sur celles du mérite. On travail pas pour avoir des richesses et atteindre
le pouvoir, mais en achète le pouvoir pour avoir des richesses et ne pas
travailler. Voilà le spectacle que les jeunes, en tant que majorité de
notre société aujourd'hui, ont devant les yeux et qu'ils refusent: (« … »…).
Aux yeux des jeunes, le monde perd la raison et se désintègre. (…).
Les vieux responsables, dont on attendait qu'ils transmettent le flambeau de
leurs expériences et de leurs intuitions à la jeune génération par
responsabilisation aux postes de direction au moment opportuns, n'étaient et ne
sont tout simplement pas au bon rendez-vous -malgré qu’il ne soit pas trop tard
pour y faire-. (…). Les jeunes aujourd'hui tentent
désespérément de donner un sens à leur vie et au monde. (…). Ils
ont vu la crétinerie à peine croyable de nos dirigeants politiques: autrefois,
les hommes politiques étaient regardés avec respect, voire avec déférence;
aujourd'hui, on les méprise. Et cette attitude de refus
s'étend à toutes les institutions -depuis la police et la justice jusqu'a «l’Etat»
elle-même. Les jeunes ont vu leur détermination de participation active
à la vie démocratique aboutir au néant des bombes et des meurtres: l'opposé de
ce qu'ils cherchaient. (…). La quête de la liberté
se poursuit apparemment sans itinéraire et sans but. Les jeunes réagissent
de multiples façons à leur monde injuste occulté par les ainés et vieux
collant au gouvernail. (…). Si nous ; jeunes,
devons écrire maintenant une Déclaration, nous commencerons ainsi: «Au
moment où des événements inhumains et...» et suivrait alors la liste de
griefs, portant sur des questions aussi variées. Un tel cahier de doléances
soulignerait la vanité des affaires humaines, la détresse, le vide, la peur et
la solitude engendrés par l'angoisse de ne pas savoir si la vie devra vraiment
avoir un sens. Faute à l’ascenseur social en panne.
Cher(e)s
camarad(e)s :
En face, se trouvent les vieux, incapables
d'affronter le monde tel qu'il est devenu, ils se retranchent, dans tout
conflit avec les jeunes, derrière leur horrible rengaine: «En
grandissants ou avec plus d’expériences, vous comprendrez.». On se
demande quelle pourrait bien être leur réaction si un jeune venait leur rétorquer:
«En rajeunissant, vous comprendrez, mais vous ne comprendrez jamais rien,
puisque votre jeunesse ne reviendra pas.».
Cher(e)s
camarad(e)s :
Un radical militant ou un parti
politique pour un changement radical comme le notre, même pacifiste et légaliste,
doit être souple, réceptif et doit s'adapter aux fluctuations imprévisibles des
circonstances politiques; il lui faut être suffisamment averti du processus
action-réaction pour ne pas se laisser prendre au piège de ses propres
tactiques et se voir forcer d'emprunter une voie qu'il n'a pas choisie. Le
mot «tactique» évoque l'idée de faire ce que l'on peut avec ce que l'on
a. Mais ; il faut jamais oubliez quelques règles de la tactique du
pouvoir: le pouvoir n'est pas seulement ce que vous avez, mais également ce que
l’adversaire croit que vous avez, Une tactique (une position de silence par
exemple) qui traîne trop en longueur devient pesante ; Pour cela, Il
faut sortir du champ de l'expérience de l’adversaire chaque fois que c'est
possible. Il faut être créatif et imaginatif, sinon l’adversaire écrasera nos
forces. Il faut comprendre que les actions politiques de types
des boycotts ou participation aux élections, et autres manifestations
similaires, sont inefficaces si elles restent isolées. Dans ce
sens ; un événement comme la présidentielle prochaine ne doit pas et
elle n’est pas la fin en soi, et notre position (par apport a cet élément) et
nos actions politiques ne doivent pas être isolées. Les plans tactiques
sont gouvernés par la stratégie. La tactique ne concerne pas seulement les
actions et activités politiques, elle couvre aussi des domaines comme la
conscience politique des masses (une conscience collective pas
uniquement individuel comme c’est notre cas d’algériens), et aussi la
mobilisation des alliés sur le plan international. Il faut le
plan général qui gouverne toutes nos décisions, au quotidien. En plus de ce
plan général qui traite de la situation dans sa globalité, il faut aussi,
des agendas, calendriers et protocoles d’exécution à temps et durées
déterminées. « La vision sans exécution est une
hallucination. » comme disait Thomas Edison. L’action pour l’action n’est pas souhaitable. Toute action doit être entreprise dans le cadre d’une
stratégie. Il faut un objectif politique et psychologique. Et une fois
que l'objectif a reçu sa formulation il ne peut être révoqué. Le but est
de détruire la légalité du gouvernement et d’instituer celle du peuple.
Cher(e)s
camarad(e)s :
(…) La force d’opposition a de nos jours un double
objectif: moral et matériel. Ceux qui en sont les protagonistes prêchent
et crient: «A bas le système!» Ils n'ont pas d'illusion sur
le système, mais en revanche ils en ont une quantité sur la manière de le
changer avec le monde d'aujourd'hui. (…). La réponse n’est pas à
chercher dans les personnes elles-mêmes ; mais la ou tout se joue, se
décide et marque l’individu : dans le contexte idéologique de la
société et du system, dans l’image que cette société et ce system donnes
des autres, les clichés qu’ils véhiculent, les jugements qu’ils portent et
transmettent. Il en est de cette idéologie, comme de la pollution : elle
contamine, à leur insu, tous ceux qui la subissent.(…). «Pouvoir»,
qui signifie «la capacité mentale, physique et morale à agir», est
devenu un terme maudit. «Pouvoir», dans notre esprit, est devenu synonyme de
corruption et d'immoralité. La corruption du pouvoir n'est pas inhérente au
pouvoir, mais elle est en nous. (…). Le problème ce n’est pas les temps perdus, mais les temps à perdre sûrement
a l’avenir si on affronte la vie avec les mêmes mentalités. Il
faut se révolter contre les maladies de la raison et du raisonnement avant de
se révolter sur les gouvernements, pour que ne se répète pas les désolations,
les misères et êtres dessus. Le changement radical et la révolution
débutent de la raison et de la manière du raisonnement puis tout viendra après.
Cher(e)s
camarad(e)s :
Alors que les émeutes, les gaz
lacrymogènes et la violence de la police nationale font rage, beaucoup se demandent: «Et croyez-vous toujours que
nous devrions agir avec et à l'intérieur du système?». Quelle alternative (pratique
surtout et non théorique uniquement) avons-nous à proposer à cette action à
l'intérieur du système? Un dépotoir de formules vides telles que: «A bas le
système!» et autres « semblances » ? Une opposition de
paroles critiques aux assemblés populaires nationaux, relayées sur les réseaux
sociaux ? Quoi d'autre encore? Se taire quand c'est dans les autres camps
qu'on relève les morts? Se gargariser comme des militants? Déverser des
citations et slogans dans notre société de technologie avancée, d'ordinateurs,
de cybernétique, et d'information de masse? Non camarad(e)s ; il
ne suffit pas d'élire des candidats. Encore il faut exercer des pressions sur
eux. Un radical devrait toujours avoir à l'esprit que après
soumettre des propositions de réformes il faut continuez l’action parmi les
gens et faire pression. C'est en maintenant la chaudière sous pression
qu'on en vient à l'action. Aucun politicien ne peut rester longtemps assis sur
une question brûlante si vous la rendez suffisamment brûlante. (…).
Il existe certains principes fondamentaux de l'action politique qui jouent
indépendamment du temps et du lieu. Il est primordial de les mètres sur le
terrain –non a table- si l'on veut s'attaquer de façon efficace
au système. C'est ce qui fait toute la différence entre un militant ou
militante d’opposition de gauche réaliste et celui ou celle qui n'est d’opposition
ou de gauche qu'en idées, se servant de vieux slogans usés. Il est classé du
premier coup. «Oh! Il/elle en est, lui/elle aussi!» dira-t-on, et on lui
tournera vite le dos. Dans la dictature (et la clandestinité) si tu parle
tu meurs et dans la « démocratie » (de façade) tu peux parler
jusqu'à mourir ou à on mourir. C’est
alors : l’idéal démocratique est avant tous une culture est des
comportements ; c’est des actions sur soi même en premier lieu, non des propos
creux. Comme disait Ernesto Che-Guevara :
« Le monde n’a pas besoin des conseils uniquement, mais il a besoin
surtout des modèles à suivre, car y a que les cons qui ne s’arrête pas de
parler uniquement. ». Cet
échec en activisme et à
comprendre l'art de la communication est catastrophique. Si on comprend, au niveau le plus élémentaire, qu’on
doit avant tout faire appel à l'expérience de notre base militante et
respecter les valeurs des autres dans leur totalité, le drapeau
Algérien n'aurait pas été traîné dans la boue comme il l'est. Un homme
politique qui se veut responsable aurait su que c'est tout les pseudos
concessions et compromis politiques établis qui a trahi le drapeau algérien
alors que le drapeau demeure lui-même le glorieux symbole des espoirs et des
aspirations de l’Algérie ; alors le message aurait passé. La ; malgré
que je suis de gauche, je souhaite bien un «Jean Marie Lopin »
algérien chauviniste et d’une extrême droite algérienne non barbue.
Cher(e)s
camarad(e)s :
Dire consensus ne voudras
jamais dire abondant de nos principes (comme la constituante) et de nos proposition
(comme nos mémorandums) devant celles des autres avec des compromis. Il
ne peut dire que acceptation d’être convaincu ou convaincant. Et convaincu ne
dira jamais vaincu. «Compromis»
est un mot qui porte des ombres.(…). Dans notre
culture, où la virginité est considérée comme une vertu, on dit d'une femme
qu'elle s'est «compromise». (…). Pour l'authentique
homme ou femme de gauche surtout d’opposition, «faire son boulot», c'est
faire de l'animation sociale avec et pour les gens. (…).
Depuis des années, il y a des gens qui se sentent écrasés et se retirent
«pour suivre leur idée», concentrés sur eux-mêmes. Un citoyen ou une citoyenne
qui ne se sent pas particulièrement engagé, peut faire beaucoup simplement
parce que son ami(e), son proche, sa femme, son mari ou son fils, …etc., est un
militant faisant son boulot dans le combat pour l’idéal démocratique, cela
au sein de son entourage avant tout. (…). Les
militants, les responsables politiques et surtout les élus doivent vivres parmi
la population comme des poissons dans l’eau. (…). Le
devoir d’une direction est d’analyser dans le détail et surtout dans l’expérience
vécue quotidiennement la situation avant d’initier quoi que ce soit. Rappelons-nous
bien ceci: une fois que nous aurons réussi à organiser des gens sur un
problème aussi banal que la pollution, alors c'est un peuple qui sera en
marche. Car du problème de la pollution - de tout genre de pollution soit-elle
de l'air ou politique et militante …etc.- aux problèmes de la politique et du
changement du system, il n'y a qu'un pas, vite franchi. (…).
Cher(e)s
camarad(e)s :
(…). Ce qui empêche un travail efficace d'organisation
populaire, c'est le désir de changements rapides et spectaculaires ou,
autrement, la langue attente d'une révélation plutôt que d'une révolution
(Une révélation du pouvoir devin ou du pouvoir du vin politiques ; on ne
le sait pas exactement). (…) il y a toujours eu l'ennemi de
l'intérieur: l'inertie cachée et pernicieuse qui laisse entrevoir pour notre
vie et notre avenir une destruction plus certaine que n'importe quelle ogive
nucléaire. Il ne saurait y avoir tragédie plus sombre et plus meurtrière pour
un homme que la mort de sa foi en lui-même et dans ses possibilités de
maîtriser son destin. Ceux qui, pour une raison ou une autre, encouragent
l'opposition oui, mais à toute action de réforme au sein du peuple deviennent
à leur insu des alliés du pouvoir. Certains sont allés si loin dans
leur position politique qu'on a du mal à les distinguer. (…). Il faudrait commencer à analyser les échecs bien
réels du system et les raison de ces échecs. Notre point de départ c'est le système non le
pouvoir. (…). Il est primordial (…)
que les réformes au sein du peuple (je réaffirme : au sein du
peuple) doivent précéder tout changement radical (…). Prétendre
qu'un changement radical peut survivre sans l'assise de réformes préalables au
sein du peuple, c'est faire fi de la réalité politique et demander
l'impossible. (…). C'est la tâche de l'organisateur militant
radical que de secouer les cadres ordinaires de la vie; (…);
il lui faut produire, sinon la passion du changement, du moins un climat
de passivité, de résignation et de contestation modérée. La masse
des gens s’est montrée passive, résignée, sans réaction à l'égard de tout
changement. (…). Cette acceptation, c’est avec elle
qu’il y aura le changement radical. (…).
On ne peut se permettre de les laisser de côté en leur collant
l'étiquette de «majorité silencieuse». (…). Si nous n'arrivons
pas à communiquer avec eux, si nous ne les poussons pas à faire alliance avec
nous, ils glisseront autre. Il se peut que ce glissement ait lieu de toute
façon; mais que ce ne soit pas par négligence de notre part! John Adams a
écrit: «La révolution était déjà faite avant que (les batailles) ne
commencent. La révolution était dans les cœurs et dans les esprits des gens...
La vraie révolution … c'était le changement radical de principes, d'opinions,
de sentiments et d'état d'esprit dans le peuple.». Un changement radical
sans réforme préalable au sein du peuple s'effondrerait aussitôt né, ou violent ;
il deviendrait une tyrannie totalitaire. (…). Notre histoire nationale nous enseigne que le
peuple algérien peut plier devant la répression et l’adversité, mais il ne se
soumet pas.
Cher(e)s
camarad(e)s :
Tout moyen préconisé ou utilisé par
les pauvres, pour tenter de changer le statu quo, est toujours tenu pour
illégal ou immoral par la société en place. Il n'existe pas de société qui ne
décourage ou ne pénalise les idées ou les écrits qui menacent le statu quo prévalant.
En revanche, notre société nous
submerge d'un flot continu de littérature qui justifie le statu quo: (…).
Et cette littérature ne se contente pas d'endormir les esprits, elle va plus
loin: (…). Pour le statu quo, si soucieux de son image
de marque, le changement radical (…), même
pacifique, est la seule force qui non seulement en est démunie mais qui, bien
plus, projette une ombre de mauvais augure sur les événements à venir. (…).
Cher(e)s
camarad(e)s :
Depuis le début c'est le peuple qui
est à la fois la faiblesse et la force de l'idéal démocratique. Les
gens ne peuvent être libres que s'ils sont prêts à sacrifier leurs intérêts
personnels pour garantir la liberté des autres. Le prix de la démocratie
est la recherche ininterrompue du bien commun par l'ensemble des gens. Tocqueville
nous donnait ce grave avertissement: « Si les citoyens ne s'engagent
pas régulièrement dans la marche de leurs propres affaires, le gouvernement du
peuple par le peuple disparaîtra. La participation des citoyens constitue
l'esprit et la force qui animent une société fondée sur le volontariat. ».
Pour tout et tous ; excusez-moi de terminer par un appel pour
faire trembler le monde :« Cet appel est destiné a ceux qui ont des idée
folles, a ceux qui ne peuvent pas s’adapter au system(s) de leur(s) société(s),
les révoltés, créateurs de problèmes, ceux qui ne sont pas dans leur véritable
place qui leur convienne vraiment, ceux qui voix les choses déferrement, ceux
qui ne sont pas adorateurs de chênes, et ne respect pas la situation actuelle,
tu peux prendre de leur paroles ou être déferrent avec eux, tu peux les
idolâtrer ou les dévaloriser et les dénigrer, mais la seule chose que tu ne peu
pas faire c’est de les ignorer, parce que il font le changement des choses, ils
poussent l’espèce humaine en avant, et o’u quelques personnes les voix comme
des fous, nous les voyons des génies, parce que les personnes qui ont
suffisamment ce qu’il faut de folie pour croire qu’il peuvent changer le monde,
c’est eux qui change le monde. »
Alger le 02
janvier 2014.
Belkacem
(said) Mellikeche
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