الاثنين، 3 أبريل 2017

La didactique du militant engagé pour le véritable changement pacifique et pour le bien meilleur non pour le pire


Les types de personnes, qui militent surtout, comme tous types de personnes normales ; sont trois types : les personnes anti-dépendantes, les personnes dépendantes, et les personnes interdépendantes.

Les personnes anti-dépendantes ont tendance à axer leur vie sur leurs ennemis (personnifiés), à s’inquiéter de défendre leurs « droits » et à prouver leur individualité au lieu d’écouter et de respecter leurs véritables besoins intérieurs. Elles deviennent obnubilées par leurs ennemis. Elles ne pensent plus qu’à leur vengeance et ne voient pas que celle-ci leur nuit. Cette philosophie est celle de l’adversité constante, de la guerre déclaré et permanente. Elle est aussi celle des personnes dépendantes qui ne peuvent se diriger d’elles-mêmes, qui se sentent malheureuses et souhaitent que le monde entier soit également malheureux. Car, après tout, lorsque personne ne gagne, être perdant fait moins mal. Certaines autres personnes se considèrent perdues d’avance et préfèrent laisser les autres gagner pour conserver leur tranquillité. Ces personnes sont généralement faciles à contenter. Elles recherchent en effet leur force dans la popularité. Seules les personnes indépendantes peuvent progresser vers l’interdépendance.

La rébellion est un problème issu de l’esprit, pas du cœur. Car pour ceux qui veulent gagner ensemble, la vie n’est pas le théâtre d’un combat, mais un immense terrain d’entente. La plupart des gens voient la vie par dichotomies : le faible et le fort, gagner ou perdre, la manière douce ou la manière forte. Mais ce mode de pensée est défectueux à la base. Il repose sur le pouvoir, et non sur des principes. Au contraire, lorsque l’on pense à partager la victoire avec autrui (et tout le monde), on part du principe qu’ « il y en aura pour tout le monde », que le succès des uns ne dépend pas de l’échec du autres. Gagner ensemble, c’est suivre la vois du juste milieu : ce n’est pas votre solution qui l’emporte, ni la mienne, mais une troisieme, une solution meilleure, plus noble. Nous ne pouvons pas envisager de gagner avec autrui si nous ne savons pas ce qui, pour nous, constitue une victoire, c’est-à-dire un sucées en harmonie avec nos valeurs. Se demander « qui a gagné le mariage ? » tient du ridicule. Si les deux conjoints ne gagnent pas ensemble, alors ils perdent tous deux. La victoire publique, ce n’est pas la victoire sur les autres, mais des relations constructives qui entrainent des résultats positifs pour toutes les parties engagées. Cela signifie apprendre à travailler ensemble, à communiquer ensemble, à agir ensemble pour réaliser ce que chacun ne peut réaliser en agissant indépendamment. Si chacun respecte l’autre, il devient possible de se concentrer sur le problème et non sur les divergences de personnalités et d’opinions. Nous cherchons tous à comprendre et à trouver une solution, une troisième opinion qui nous satisfait tous. Il faut éviter d’être réactif mais il faut se montrer proactif. Quelqu’un qui peut exprimer ses sentiments et ses plus profondes convictions tout en respectant ceux des autres peut être considéré comme une personne mure.

Pour gagner ensemble, il faut avoir une envie sincère de s’investir dans des relations. Vous modifiez les individus en même temps que vous modifiez vos relations avec eux. Quand les relations sont établies, il en découle des accords qui fixent le cap à suivre pour une victoire commune. Ils recouvrent un large éventail d’interactions, de relations interdépendantes. Le problème se situe souvent au niveau du système plus qu’au niveau des hommes. Si vous installez une personne même bonne dans un mauvais système, vous obtenez de mauvais résultats. Changer le système, c’est mettre un nouveau système (Deuxième république), comme alternative, à la place de l’ancien système, et non détruire uniquement ce dernier. Le nouveau système (Etat de droit avec justice totalement indépendante) c’est celui qui intègre les personnes de l’ancien système, ne les condamne pas en tant que personnes et ne les exclut surtout pas du changement. Vous ne pouvez remporter de victoires communes si gagner ensemble ne constitue pas votre paradigme de base. Vous ne pouvez pas ordonner à quelqu’un : « Que vous vouliez ou nom, vous allez devoir gagner avec moi. ». Il faut concentrer ses efforts sur les objectifs et les bien faits à atteindre et non sur les positions de chacun.
La vie et faite d’interdépendance plus de l’indépendance et la plupart des résultats que vous désirez obtenir reposent sur des actions communes. Le paradigme « gagnant/perdant » ou «j’ai raison/t’as tort » s’oppose totalement à cet esprit de coopération pour un changement collectif et pacifique pour le bien meilleur pour tous et non pas pour le pire même à quelques-uns.

Par Belkacem Said Mellikeche ; membre du conseil national du FFS.
Alger le 14/03/2014

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