السبت، 2 ديسمبر 2017

Contribution didactique à l’analyse de la situation politique



(Session du conseil national du FFS, tenue le 2,3 janvier 2014).

Par le camarade militant membre du conseil national:
 Belkacem (said) Mellikeche


Cher(e)s camarad(e)s :
Je n'ai pas la prétention, dans cette contribution, d'imposer quoi que se soit. C'est pour ces «révolutionnaires» vrais militants du changement radical que j'interviens. Pour nous, jeunes, toujours en actions ; qui sont livrés à la lutte et livrés à la vie.
Un certain THOMAS PAINE a dit : « Laissez-les m'appeler rebelle. Acceptez-le. Cela ne me dérange absolument pas. Mais je souffrirais tous les maux de l'enfer si je devais prostituer mon âme ... ». Alors pour moi aussi, je soufflerai aussi tous les mots de feu et de fer  pour être des hommes là où, les femmelettes prostituées politiques, considèrent que y’a pas d'hommes, qu’un seul ; un messie (pas celui du Football mais autres comme celui de religion).
La déraison est provocante et la méchanceté est notre lot quotidien. Les imbéciles occupent des postes de choix, les hommes de raison des postes insignifiants et l'humanité est généralement trop bien ; malheureuse.
Ces lignes, je les ai écrit en désespoir de cause parce que, dans une certaine mesure, jeunes, hommes et femmes d’opposition et de gauche, c’est ce que nous faisant et feront qui donnera un sens à ce que nous avons toujours à faire dans notre vie. Comme disait Berthold Brecht : « Ce qui lutte ne sont pas sure de gagner mais ceux qui ne lutte pas ont déjà perdu. »

Cher(e)s camarad(e)s :

Aujourd'hui tout est complexe au point d'en être incompréhensible. Nous vivons une époque où l'homme tient le sublime dans ses mains et, en même temps, s'enlise jusqu'à la ceinture dans la fange de la folie. La détresse et le désespoir débouchent sur le morbide, et une odeur de mort plane sur la nation.

Nous vivons dans un monde où l'information sous toutes ses formes dévoile quotidiennement l'hypocrisie et les contradictions de notre société, ainsi que l'échec évident dans presque tous les secteurs de la vie sociale et politique.

En économie y a pas de politique économique, mais, si je me permets de le résumer ; il y a une dominante économie du politique ; au sens figuré comme au sens réel. Au sens réel c’est l’économie qui n’adhère pas aux règles économiques, mais ; elle adhère et subit les tractations et les marchandisations politiques et surtout électoralistes. Cela est du à la dominance des valeurs de la rente sur celles du mérite. On travail pas pour avoir des richesses et atteindre le pouvoir, mais en achète le pouvoir pour avoir des richesses et ne pas travailler.
Voilà le spectacle que les jeunes, en tant que majorité de notre société aujourd'hui, ont devant les yeux et qu'ils refusent: «Je ne veux pas de la vie de mes parents et de leurs amis. Je veux faire quelque chose, créer, être moi-même, faire ce qui me chante, vivre. L'ancienne génération ne comprend pas cela et, pire, ne veut pas comprendre. Je ne veux pas me contenter d'être une statistique, ou encore un électeur porteur d'une carte» Disent-ils. Aux yeux des jeunes, le monde perd la raison et se désintègre.
Les jeunes sont l'avant-garde même en partants de presque rien. Les vieux responsables, dont on attendait qu'ils transmettent le flambeau de leurs expériences et de leurs intuitions à la jeune génération par responsabilisation aux postes de direction au moment opportuns, n'étaient et ne sont tout simplement pas au bon rendez-vous -malgré qu’il ne soit pas trop tard pour y faire-.
La société que les jeunes voient autour d'eux, selon nos propres termes, est matérialiste, décadente, et surtout hypocrite ne prône que des pseudos valeurs et ultralibérales, ne débouchant que sur l'échec et la violence. Il ne faut donc plus s'étonner qu'ils rejettent tout en bloc.
Les jeunes aujourd'hui tentent désespérément de donner un sens à leur vie et au monde. La plupart d'entre eux rejettent tout ce qui aux yeux de leurs parents représentait la réussite. Ils en ont eu assez. Ils ont vu à quoi tout cela avait mené leurs parents: les tranquillisants, l'alcool, les mariages qu'on subit et qui durent, ou bien les divorces, la tension artérielle, les ulcères, l'insatisfaction, le désenchantement de la «grande vie». Ils ont vu la crétinerie à peine croyable de nos dirigeants politiques: autrefois, les hommes politiques étaient regardés avec respect, voire avec déférence; aujourd'hui, on les méprise. Et cette attitude de refus s'étend à toutes les institutions -depuis la police et la justice jusqu'a «l’Etat» elle-même.
Les jeunes ont vu leur détermination de participation active à la vie démocratique aboutir au néant des bombes et des meurtres: l'opposé de ce qu'ils cherchaient. Les dites révolutions du « printemps » Arabe, qu'on a cru un moment être la panacée politique, sont en fin de compte à mettre dans le même sac que tout le reste. Seuls les noms diffèrent. La quête de la liberté se poursuit apparemment sans itinéraire et sans but.
Les jeunes réagissent de multiples façons à leur monde injuste occulté par les ainés et vieux collant au gouvernail. Certains s'affolent et fuient en se disant que, de toute manière, le système est appelé à s'effondrer de lui-même, rongé par la pourriture et la corruption: ils tombent alors dans la drogue et n'importe quoi pourvu qu'ils ne restent pas là-dedans. Ils ont choisi la fuite, la vraie, le suicide long et spectaculaire. D'autres se sont engagés dans des paris perdus d'avance mais qui leur servaient d'alibis: «Vous voyez, disaient-ils, nous avons bien essayé, nous avons fait ce que nous devions faire»; ensuite ils se sont défilés, eux aussi. A ceux-là n’on a rien à dire ou donner, n’on a pour eux que pitié ; et même parfois mépris car ce sont ceux-là qui ont abandonné leurs camarades pour s'envoler ailleurs du combat, de la partie, et du pays ou de la patrie. D'autres encore, rongés par un sentiment de culpabilité, ne sachant ni que faire ni où aller ont perdu la tête.
Si nous ; jeunes, devons écrire maintenant une Déclaration, nous commencerons ainsi: «Au moment où des événements inhumains et...» et suivrait alors la liste de griefs, portant sur des questions aussi variées. Un tel cahier de doléances soulignerait la vanité des affaires humaines, la détresse, le vide, la peur et la solitude engendrés par l'angoisse de ne pas savoir si la vie devra vraiment avoir un sens. Faute à l’ascenseur social en panne.
Cher(e)s camarad(e)s :
En face, se trouvent les vieux, incapables d'affronter le monde tel qu'il est devenu, ils se retranchent, dans tout conflit avec les jeunes, derrière leur horrible rengaine: «En grandissants ou avec plus d’expériences, vous comprendrez.»
On se demande quelle pourrait bien être leur réaction si un jeune venait leur rétorquer: «En rajeunissant, vous comprendrez, mais vous ne comprendrez jamais rien, puisque votre jeunesse ne reviendra pas.».
Cher(e)s camarad(e)s :
Un radical militant ou un parti politique pour un changement radical comme le notre, même pacifiste et légaliste, doit être souple, réceptif et doit s'adapter aux fluctuations imprévisibles des circonstances politiques; il lui faut être suffisamment averti du processus action-réaction pour ne pas se laisser prendre au piège de ses propres tactiques et se voir forcer d'emprunter une voie qu'il n'a pas choisie.
Le mot «tactique» évoque l'idée de faire ce que l'on peut avec ce que l'on a. Mais ; il faut jamais oubliez quelques règles de la tactique du pouvoir: le pouvoir n'est pas seulement ce que vous avez, mais également ce que l’adversaire croit que vous avez, Une tactique (une position de silence par exemple) qui traîne trop en longueur devient pesante ; Pour cela, Il faut sortir du champ de l'expérience de l’adversaire chaque fois que c'est possible. Il faut être créatif et imaginatif, sinon l’adversaire écrasera nos forces.
Il faut comprendre que les actions politiques de types des boycotts ou participation aux élections, et autres manifestations similaires, sont inefficaces si elles restent isolées. Dans ce sens ; un événement comme la présidentielle prochaine ne doit pas et elle n’est pas la fin en soi, et notre position (par apport a cet élément) et nos actions politiques ne doivent pas être isolées.
Les plans tactiques sont gouvernés par la stratégie. La tactique ne concerne pas seulement les actions et activités politiques, elle couvre aussi des domaines comme la conscience politique des masses (une conscience collective pas uniquement individuel comme c’est notre cas d’algériens), et aussi la mobilisation des alliés sur le plan international.
Il faut le plan général qui gouverne toutes nos décisions, au quotidien. En plus de ce plan général qui traite de la situation dans sa globalité, il faut aussi, des agendas, calendriers et protocoles d’exécution à temps et durées déterminées. « La vision sans exécution est une hallucination. » comme disait Thomas Edison. L’action pour l’action n’est pas souhaitable. Toute action doit être entreprise dans le cadre d’une stratégie. Il faut un objectif politique et psychologique. Et une fois que l'objectif a reçu sa formulation il ne peut être révoqué. Le but est de détruire la légalité du gouvernement et d’instituer celle du peuple.

Cher(e)s camarad(e)s :
La condition fondamentale indispensable pour comprendre la politique du changement est d'admettre le monde tel qu'il est. Nous devons le voir avec des yeux de politiciens réalistes, voir «ce que les hommes font et non pas ce qu'ils devraient faire», comme Machiavel et d'autres l'ont souligné.
La force d’opposition a de nos jours un double objectif: moral et matériel. Ceux qui en sont les protagonistes prêchent et crient: «A bas le système!» Ils n'ont pas d'illusion sur le système, mais en revanche ils en ont une quantité sur la manière de le changer avec le monde d'aujourd'hui.
Oui camarad(e)s ; Si nous voulons changer le system pour qu'il devienne ce qu'à notre idée il devrait être, il faut le prendre tel qu'il est au départ: autrement dit, il faut agir avec et à l'intérieur du système non du pouvoir. Car il faut primordialement distinguer que le system englobe le pouvoir et ses composantes, la société et ses composantes, et même l’opposition légale ou illégale, avec ces actions et réactions, sans oublier les institutions morales qui les dominent tous et y résultent aussi, et qui sont les mœurs, les valeurs et les coutumes et traditions politiques surtout.
La réponse n’est pas à chercher dans les personnes elles-mêmes ; mais la ou tout se joue, se décide et marque l’individu : dans le contexte idéologique de la société et du system, dans l’image que cette société et ce system donnes des autres, les clichés qu’ils véhiculent, les jugements qu’ils portent et transmettent. Il en est de cette idéologie, comme de la pollution : elle contamine, à leur insu, tous ceux qui la subissent.
Oui camarad(e)s ; nous somme une partie du system et pas du pouvoir. Il faut vraiment distinguer cela, car la meilleur tactique et outils du pouvoir c’est de brouiller et faire l’amalgame des outil de réflexion qui sont les mots et les terminologie. N’a-t-il pas fait fusion entre lui « pouvoir » et l’  « Etat » pour dire que toute attaque au pouvoir veut dire destruction de l’état ?
«Pouvoir», qui signifie «la capacité mentale, physique et morale à agir», est devenu un terme maudit. «Pouvoir», dans notre esprit, est devenu synonyme de corruption et d'immoralité. La corruption du pouvoir n'est pas inhérente au pouvoir, mais elle est en nous.
Les premières batailles politiques se joue et se gagne aux niveaux des outils de réflexion, des mots, des discours et de la littérature politique camarad(e)s.
Le problème ce n’est pas les temps perdus, mais les temps à perdre sûrement a l’avenir si on affronte la vie avec les mêmes mentalités. Il faut se révolter contre les maladies de la raison et du raisonnement avant de se révolter sur les gouvernements, pour que ne se répète pas les désolations, les misères et êtres dessus. Le changement radical et la révolution débutent de la raison et de la manière du raisonnement puis tout viendra après.

Cher(e)s camarad(e)s :
Alors que les émeutes, les gaz lacrymogènes et la violence de la police nationale font rage, beaucoup se demandent: «Et croyez-vous toujours que nous devrions agir avec et à l'intérieur du système?». Quelle alternative (pratique surtout et non théorique uniquement) avons-nous à proposer à cette action à l'intérieur du système? Un dépotoir de formules vides telles que: «A bas le système!» et autres « semblances » ? Une opposition de paroles critiques aux assemblés populaires nationaux, relayées sur les réseaux sociaux ? Quoi d'autre encore? Se taire quand c'est dans les autres camps qu'on relève les morts? Se gargariser comme des militants? Déverser des citations et slogans dans notre société de technologie avancée, d'ordinateurs, de cybernétique, et d'information de masse?
Non camarad(e)s ; il ne suffit pas d'élire des candidats. Encore il faut exercer des pressions sur eux. Un radical devrait toujours avoir à l'esprit que après soumettre des propositions de réformes il faut continuez l’action parmi les gens et faire pression. C'est en maintenant la chaudière sous pression qu'on en vient à l'action. Aucun politicien ne peut rester longtemps assis sur une question brûlante si vous la rendez suffisamment brûlante.
N’oublions pas que le système, malgré les répressions du pouvoir et de la société aussi, permet encore de nous exprimer à haute voix et de dénoncer l'administration, d'attaquer la politique du gouvernement et de travailler à construire les fondements d'une vraie opposition politique. Le gouvernement, il est vrai, ne cesse de harceler, mais il nous reste cette relative liberté de nous engager dans la lutte. On peut attaquer le gouvernement et ceux qui ont le pouvoir, et tenter au moins un travail d'organisation populaire pour changer le system.
Il existe certains principes fondamentaux de l'action politique qui jouent indépendamment du temps et du lieu. Il est primordial de les mètres sur le terrain –non a table- si l'on veut s'attaquer de façon efficace au système. C'est ce qui fait toute la différence entre un militant ou militante d’opposition de gauche réaliste et celui ou celle qui n'est d’opposition ou de gauche qu'en idées, se servant de vieux slogans usés. Il est classé du premier coup. «Oh! Il/elle en est, lui/elle aussi!» dira-t-on, et on lui tournera vite le dos.
Dans la dictature (et la clandestinité) si tu parle tu meurs et dans la « démocratie » (de façade) tu peux parler jusqu'à  mourir ou à on mourir. C’est alors : l’idéal démocratique est avant tous une culture est des comportements ; c’est des actions sur soi même en premier lieu, non des propos creux.
Comme disait Ernesto Che-Guevara : « Le monde n’a pas besoin des conseils uniquement, mais il a besoin surtout des modèles à suivre, car y a que les cons qui ne s’arrête pas de parler uniquement. ».

Cet échec en activisme et à comprendre l'art de la communication est catastrophique. Si on comprend, au niveau le plus élémentaire, qu’on doit avant tout faire appel à l'expérience de notre base militante et respecter les valeurs des autres dans leur totalité, le drapeau Algérien n'aurait pas été traîné dans la boue comme il l'est. Un homme politique qui se veut responsable aurait su que c'est tout les pseudos concessions et compromis politiques établis qui a trahi le drapeau algérien alors que le drapeau demeure lui-même le glorieux symbole des espoirs et des aspirations de l’Algérie ; alors le message aurait passé.
la ; malgré que je suis de gauche, je souhaite bien un «Jean Marie Lopin » algérien chauviniste et d’une extrême droite algérienne non barbue.
Cher(e)s camarad(e)s :
Dire consensus ne voudras jamais dire abondant de nos principes (comme la constituante) et de nos proposition (comme nos mémorandums) devant celles des autres avec des compromis. Il ne peut dire que acceptation d’être convaincu ou convaincant. Et convaincu ne dira jamais vaincu.
«Compromis» est un mot qui porte des ombres. Il porte avec lui les idées de faiblesse, d'inconstance, de trahison de l'idéal, de recul devant les principes et de la morale. Dans notre culture, où la virginité est considérée comme une vertu, on dit d'une femme qu'elle s'est «compromise». Le mot, en général, implique quelque chose d'immoral et de laid.
Pour l'authentique homme ou femme de gauche surtout d’opposition, «faire son boulot», c'est faire de l'animation sociale avec et pour les gens. Dans notre monde l'interdépendance est telle que l'on ne sait plus par quel bout prendre les choses. Depuis des années, il y a des gens qui se sentent écrasés et se retirent «pour suivre leur idée», concentrés sur eux-mêmes.
Un citoyen ou une citoyenne qui ne se sent pas particulièrement engagé, peut faire beaucoup simplement parce que son ami(e), son proche, sa femme, son mari ou son fils, …etc., est un militant faisant son boulot dans le combat pour l’idéal démocratique, cela au sein de son entourage avant tout.
L’organisation politique doit totalement encadrer le peuple et son activité. Les militants, les responsables politiques et surtout les élus doivent vivres parmi la population comme des poissons dans l’eau. Le but, c’est que nos forces se développent et croissent tandis que celle des adversaires se désintègrent. Commencer un changement radical qui est la révolution est facile ; la continuer et maintenir son élan, là est la difficulté. Le devoir d’une direction est d’analyser dans le détail et surtout dans l’expérience vécue quotidiennement la situation avant d’initier quoi que ce soit.
Rappelons-nous bien ceci: une fois que nous aurons réussi à organiser des gens sur un problème aussi banal que la pollution, alors c'est un peuple qui sera en marche. Car du problème de la pollution - de tout genre de pollution soit-elle de l'air ou politique et militante …etc.- aux problèmes de la politique et du changement du system, il n'y a qu'un pas, vite franchi.
L’organisation est extrêmement importante, une bonne organisation pour y être forte est absolument essentielle, et à la fin des bilans pour chaque une de nos actions et activités est la base morale de notre organisation.
Cher(e)s camarad(e)s :
Aujourd’hui on n’a pas la patience de créer les conditions premières qui sont essentielles à une action réfléchie (je dis bien une action pas une réflexion ou constat de moins). Ce qui empêche un travail efficace d'organisation populaire, c'est le désir de changements rapides et spectaculaires ou, autrement, la langue attente d'une révélation plutôt que d'une révolution (Une révélation du pouvoir devin ou du pouvoir du vin politiques ; on ne le sait pas exactement).
De tout temps nous avons été menacés de l'extérieur comme le prétende toujours tout pouvoir étatique ou pactisant soit-il, mais il y a toujours eu l'ennemi de l'intérieur: l'inertie cachée et pernicieuse qui laisse entrevoir pour notre vie et notre avenir une destruction plus certaine que n'importe quelle ogive nucléaire. Il ne saurait y avoir tragédie plus sombre et plus meurtrière pour un homme que la mort de sa foi en lui-même et dans ses possibilités de maîtriser son destin.
Ceux qui, pour une raison ou une autre, encouragent l'opposition oui, mais à toute action de réforme au sein du peuple deviennent à leur insu des alliés du pouvoir. Certains sont allés si loin dans leur position politique qu'on a du mal à les distinguer.
Il y a de la peur et de la confusion semées par le system politique: des diverses manipulation exercées sur le corps social avec la fausse presse, les fausses associations, les faux syndicats, les faux partis, et les faut opposants qui ont et qui discrédite le politique l’idée même de la démocratie et ils découragent les citoyens de croire à l’action pour le changement.

Il faudrait commencer à analyser les échecs bien réels du system et les raison de ces échecs. Notre point de départ c'est le système non le pouvoir. A part la démence politique, nous ne voyons pas comment on pourrait partir d'ailleurs. Il est primordial pour ceux qui veulent un changement radical, autrement dit une révolution, de comprendre que les réformes au sein du peuple (je réaffirme : au sein du peuple) doivent précéder tout changement radical ou autrement toute révolution. Prétendre qu'un changement radical peut survivre sans l'assise de réformes préalables au sein du peuple, c'est faire fi de la réalité politique et demander l'impossible.

L'homme n'aime pas se retrouver brusquement en dehors de ce qui lui est familier; il a besoin d'une transition pour passer sans heurt de son expérience familière à une expérience nouvelle. C'est la tâche de l'organisateur militant radical que de secouer les cadres ordinaires de la vie; il lui faut créer des désillusions, faire naître l'insatisfaction par rapport aux valeurs habituelles; il lui faut produire, sinon la passion du changement, du moins un climat de passivité, de résignation et de contestation modérée.
La masse des gens s’est montrée passive, résignée, sans réaction à l'égard de tout changement. Les gens ont atteint un point d'insatisfaction, d'impuissance, de découragement tel qu'ils sont prêts à laisser tomber le passé et à miser sur l'avenir. Cette acceptation, c’est avec elle qu’il y aura le changement radical. Cette mise en condition est créée par un travail de sape, non seulement au sein du pouvoir, mais également parmi les couches de la société. On ne peut se permettre de les laisser de côté en leur collant l'étiquette de «majorité silencieuse». Ils ne demeureront pas éternellement dans cet état de passivité relative ou de contestation mitigée. Si nous n'arrivons pas à communiquer avec eux, si nous ne les poussons pas à faire alliance avec nous, ils glisseront autre. Il se peut que ce glissement ait lieu de toute façon; mais que ce ne soit pas par négligence de notre part!
John Adams a écrit: «La révolution était déjà faite avant que (les batailles) ne commencent. La révolution était dans les cœurs et dans les esprits des gens... La vraie révolution … c'était le changement radical de principes, d'opinions, de sentiments et d'état d'esprit dans le peuple.»
Un changement radical sans réforme préalable au sein du peuple s'effondrerait aussitôt né, ou violent ; il deviendrait une tyrannie totalitaire. S'il y a réforme, c'est que le peuple en est au point d'avoir perdu toute illusion sur les valeurs du passé et sur son mode de vie. II ne sait pas ce qui en sortira, mais il sait bien que le système en vigueur se détruit lui-même, déconcerte et est dans l'impasse. Il ne se lancera pas dans l'action pour changer le monde, mais ne s'opposera pas fortement à quiconque veut le faire. On est alors mûr pour le changement radical comme révolution.
Notre histoire nationale nous enseigne que le peuple algérien peut plier devant la répression et l’adversité, mais il ne se soumet pas.

Cher(e)s camarad(e)s :
Tout moyen préconisé ou utilisé par les pauvres, pour tenter de changer le statu quo, est toujours tenu pour illégal ou immoral par la société en place.
Il n'existe pas de société qui ne décourage ou ne pénalise les idées ou les écrits qui menacent le statu quo prévalant. En revanche, notre société nous submerge d'un flot continu de littérature qui justifie le statu quo: discours religieux, politiques, économiques, juridiques qui n'arrêtent pas de s'en prendre aux idées du changement radical et pacifique et aux initiatives de changement, pour les dénoncer comme fallacieuses, antipatriotiques, subversifs …etc. Et cette littérature ne se contente pas d'endormir les esprits, elle va plus loin: elle menace de sévères châtiments terrestres et dans l’au-delà à tous ceux qui se feraient les avocats de ces mouvements antipatriotiques, subversifs, même démoniaques, aussi insidieux que des reptiles. A leur naissance, toutes les grandes révolutions pacifiques soit-elle ou pas, politiques ou sociales …etc., ont été affligées de ces épithètes. Pour le statu quo, si soucieux de son image de marque, le changement radical comme révolution, même pacifique, est la seule force qui non seulement en est démunie mais qui, bien plus, projette une ombre de mauvais augure sur les événements à venir.
Elles engendrent aussi chez eux une peur paranoïaque. C'est ainsi qu'il n'est pas rare de voir les gouvernements les plus répressifs et corrompus dire pour « les ennemis extérieur »: «partageant-nous les richesses et de l'argent et laissez-nous les soldats et la répression, sinon il y aura une révolution et les nouveaux dirigeants seront vos (vrais) ennemis.», et  il arrive bien parfois d'accepter un « changement » à condition qu'il reste du côté du statu quo si on se rend compte qu'il est inévitable. On a la révolution en horreur.
Du terrorisme ou toute autre violence: en pareille occurrence on sait qu'il s'agit de malades qui dissimulent leur névrose sous le masque de la politique et de la religion. La masse des gens recule avec horreur en disant: «Notre système est mauvais et nous étions prêts à le faire changer, mais sûrement pas pour le remplacer par ces meurtres de fous. Les choses vont mal maintenant, on veut bien, mais c'est encore mieux que ça.» Et ils commencent à faire marche arrière. Ils en arrivent à accepter la répression massive qui suit, «au nom de la loi et de l'ordre».
Cher(e)s camarad(e)s :
Depuis le début c'est le peuple qui est à la fois la faiblesse et la force de l'idéal démocratique. Les gens ne peuvent être libres que s'ils sont prêts à sacrifier leurs intérêts personnels pour garantir la liberté des autres. Le prix de la démocratie est la recherche ininterrompue du bien commun par l'ensemble des gens. Tocqueville nous donnait ce grave avertissement: « Si les citoyens ne s'engagent pas régulièrement dans la marche de leurs propres affaires, le gouvernement du peuple par le peuple disparaîtra. La participation des citoyens constitue l'esprit et la force qui animent une société fondée sur le volontariat. »
Pour tout et tous ; excusez-moi de terminer par un appel pour faire trembler le monde :
« Cet appel est destiné a ceux qui ont des idée folles, a ceux qui ne peuvent pas s’adapter au system(s) de leur(s) société(s), les révoltés, créateurs de problèmes, ceux qui ne sont pas dans leur véritable place qui leur convienne vraiment, ceux qui voix les choses déferrement, ceux qui ne sont pas adorateurs de chênes, et ne respect pas la situation actuelle, tu peux prendre de leur paroles ou être déferrent avec eux, tu peux les idolâtrer ou les dévaloriser et les dénigrer, mais la seule chose que tu ne peu pas faire c’est de les ignorer, parce que il font le changement des choses, ils poussent l’espèce humaine en avant, et o’u quelques personnes les voix comme des fous, nous les voyons des génies, parce que les personnes qui ont suffisamment ce qu’il faut de folie pour croire qu’il peuvent changer le monde, c’est eux qui change le monde. »
"هذا النداء هو نداء لزلزلة العالم، موجه للذين لهم أفكار جنونية، وللأشخاص الذين لا يستطيعون التكيف مع نظام مجتمعهم، وللأشخاص المتمردين، ولصانعي المشاكل، وللأشخاص الذين ليسوا في مكانهم الصحيح اللائق بهم، للأشخاص الذين يرون الأشياء بشكل مختلف، والذين ليسوا مغرمين بالقيود، ولا يحترمون الوضع الراهن، يمكنك أن تقتبس من كلامهم أو تختلف معهم، يمكنك أن تمجدهم أو تحط من قدرهم، لكن الشيء الوحيد الذي لا يمكنك فعله هو أن تتجاهلهم، لأنهم يقومون بتغيير الأشياء، إنهم يدفعون الجنس البشري إلى الأمام، وبينما يراهم بعض الناس مجانين، فنحن نراهم عباقرة، لأن الأشخاص الذين لهم ما يكفي من الجنون حتى يعتقدوا أن بإمكانهم تغيير العالم، هم من يغيرون العالم."
Alger le , 03 janvier 2014.
Belkacem (said) Mellikeche
Membre du conseil national du FFS

Militant de la section de la commune d’Aghbalou fédération de la wilaya de Bouira.

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